Préambule : 

 

Conformément au Code de Déontologie des Psychologues et Psychothérapeutes, les praticiens respectent la dignité et la valeur de l'individu.
Ils luttent pour la préservation et la protection des droits humains fondamentaux, de l’intégrité psychique et physique ainsi que pour le bien-être de ceux qui font appel à leurs services en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation de ces objectifs.
Ils sont tenus d’utiliser leurs compétences, de penser et d’analyser leur pratique uniquement à des fins conformes au respect des valeurs éthiques et morales, en tenant compte de la complexité humaine ainsi que des normes législatives et des interdictions.

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• Responsabilité

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Dans l'exercice de leurs fonctions, les praticiens de la psychothérapie s'engagent à maintenir les plus hauts standards de leur profession.
Ils acceptent la responsabilité des conséquences de leurs actes et font tout pour s'assurer que leurs services sont utilisés de manière appropriée.

 

Les praticiens de la psychothérapie savent qu'ils portent une lourde responsabilité sociale parce que leurs recommandations et actions professionnelles peuvent modifier la vie des autres.

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• Valeurs morales et juridiques

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Les valeurs et normes morales, éthiques et juridiques qui régissent le comportement des praticiens de la psychothérapie sont une affaire personnelle au même titre qu'elles le sont pour tout citoyen, sauf lorsque celles-ci peuvent compromettre l'exercice de leurs responsabilités professionnelles​.

En ce qui concerne leur propre comportement, ils doivent tenir compte des normes communautaires en vigueur et doivent rester sensibles à l'impact possible sur la qualité de leur performance en tant que praticiens de la psychothérapie.
Ils restent conscients de l'impact possible de leur comportement public.

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Dans l'exercice de leur profession, les praticiens de la psychothérapie s’interdisent toute action qui violerait ou déprécierait les droits humains, civils et juridiques de leurs patients ou d'autres personnes qui pourraient être touchées.

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• Confidentialité

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Les praticiens de la psychothérapie sont personnellement tenus à la confidentialité, sauf dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation des informations confidentielles.
Le secret professionnel couvre tout ce dont les praticiens ont connaissance dans l’exercice de leur profession, autrement dit non seulement ce qui leur est confié mais également ce qu’ils voient, entendent ou comprennent.

Les praticiens de la psychothérapie doivent prendre des dispositions pour préserver la confidentialité lors du stockage, de la destruction des archives et dans l'éventualité de leur propre indisponibilité.
Ils protègent contre toute indiscrétion tout document concernant les patients, quels que soient le contenu et le support de ces documents.

Les praticiens de la psychothérapie respectent la confidentialité des informations obtenues de personnes dans le cadre de leur activité. Ils ne divulguent de telles informations à des tiers qu'avec le consentement de la personne, sauf dans des circonstances exceptionnelles (citées ci-après) dans lesquelles ne pas le faire entraînerait probablement un danger évident pour cette personne ou pour d'autres.
Ils informent leurs patients des limites légales de la confidentialité. 

Sont considérées comme circonstances exceptionnelles : si une personne faisant appel à leurs prestations est victime de sévices ou de privations, ils doivent mettre en œuvre les moyens les plus adéquats pour la protéger en faisant preuve de prudence et de circonspection.
S'il s'agit d'une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son état psychique ou physique, sauf circonstances particulières qu’ils apprécient en conscience, ou d'une personne pouvant mettre en danger la sécurité d'autrui, ils alertent les autorités judiciaires, médicales ou administratives.

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• Protection du patient

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Les praticiens de la psychothérapie respectent l'intégrité, l’autonomie, le droit à vivre selon ses propres convictions et protègent le bien-être des personnes avec lesquelles ils travaillent.

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Les praticiens de la psychothérapie respectent la dignité de la personne humaine, même après la mort de celle-ci.
Ils s’interdisent d’y porter atteinte de quelque manière que ce soit, conscients que c’est un droit fondamental et inaliénable.

Ils reconnaissent et respectent la personne humaine dans sa dimension psychique, que l’individu soit suivi isolément ou collectivement.

Les praticiens de la psychothérapie doivent prendre en compte avec la même conscience et dans le respect du principe de non-discrimination tous les patients quels que soient, leur origine, leurs mœurs, leur situation familiale, leur appartenance à une ethnie, à une nation, à une religion, leur orientation sexuelle, leur handicap, leur état de santé, leur réputation.

Les praticiens de la psychothérapie restent constamment conscients des propres besoins de leurs patients et de l'influence potentielle que représente leur position vis-à-vis d'eux. 
Ils n’exploitent pas la confiance et la dépendance de ces personnes. A ce titre, les praticiens s‘interdisent toute exploitation de leur relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques ou idéologiques.

Les praticiens de la psychothérapie mettent fin à une relation thérapeutique dès lors qu'il est assez clair que le patient n'en tire pas profit, ou si ce dernier refuse la thérapie proposée ou souhaite l’interrompre.
Dans ce cas les praticiens de la psychothérapie prennent acte de ce refus et mettent en place les mesures nécessaires pour diriger le patient vers des consœurs ou confrères.